Maladie de Carré, parvovirus, toux du chenil, leptospirose et bien d'autres maladies touchent fréquemment les chiots issus du trafic qui peuvent ensuite les transmettre aux autres animaux du foyer. Ces maladies parfois mortelles peuvent pourtant facilement être évitées, grâce aux vaccinations et traitements préventifs. 
Il est essentiel que le chiot soit cédé avec un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire. 

De nombreux chiots issus du trafic sont vendus malades et décèdent peu après leur arrivée au sein de leur nouvelle famille. Le choc émotionnel et l'impuissance ressentis par la famille dans ces situations sont des traumatismes qui peuvent être évités en se renseignant rigoureusement sur la provenance du chiot. 

Un chiot doit être cédé identifié, vacciné, vermifugé par l'éleveur. Il doit être en bonne santé et avoir une bonne base de socialisation lors de son arrivée dans le foyer. 
Les usines à chiots élèvent leurs animaux dans des conditions déplorables et un environnement qui favorise la transmission de maladies. 
Ces mauvaises pratiques produisent des chiots malades et non socialisés qui sont ensuite vendus à des familles inaverties, pouvant engendrer un véritable gouffre financier pour les propriétaires : que ce soit des frais vétérinaires ou alors en séances de rééducation suite aux problèmes comportementaux développés par le chien.

Les chiots importés de manière illégale sont souvent vendus grâce à des documents falsifiés : faux numéro de puce électronique, vaccins, pédigrée et bien d'autres. Ces documents sont utilisés pour dissimuler la véritable origine du chiot et l'identité du vendeur. 
L'acquéreur du chiot importé s'expose donc à des sanctions légales en plus de s'acquitter des frais de quarantaine. Le chiot, lui, devra être placé en quarantaine : entre 24 heures et 6 mois en fonction de son pays d’origine et d’arrivée.