Dans les cirques européens, les animaux sauvages passent leur vie dans des wagons de transport et de minuscules enclos temporaires. Dans ces conditions déplorables, des espèces comme les éléphants, les girafes, les tigres ou les lions ne peuvent pas donner libre cours à leurs instincts naturels, pourtant essentiels à leur bien-être. De plus, les manipulations humaines et l'exécution forcée de comportements non naturels sont des pratiques courantes dans les cirques et nuisent au bien-être des animaux sauvages. L'exploitation de ces espèces n'est pas seulement un problème pour le bien-être des animaux. La sûreté et la santé du public sont également menacées, par de potentielles épidémies ou attaques suite à un contact direct, au sein d’enclos mal ou non sécurisés.

La mise à jour du rapport de Eurogroup for Animals intitulé "Wild Animals in EU Circuses : Problems, Risks and Solutions (Updated version March 2021)" montre clairement que l'exploitation d'animaux sauvages dans les cirques est dangereuse. Le rapport donne des chiffres alarmants : 478 incidents impliquant 889 animaux sauvages ont été enregistrés au cours des 24 dernières années ! Les conséquences de ces incidents sont dévastatrices : au total, 13 personnes ont été tuées et 99 personnes ont été blessées.

Compte tenu de la nature transfrontalière du sujet, seule une interdiction totale et harmonisée à l'échelle de l'UE peut garantir une solution cohérente et efficace.

De nombreux pays dans le monde reflètent la position du public en matière de bien-être animal et ont limité ou interdit l'utilisation d'animaux sauvages dans les cirques. 23 États membres de l'UE disposent d'une législation nationale limitant l'exploitation privée  d’animaux sauvages ou exclusivement l’exploitation d'animaux sauvages dans les cirques, et ces mesures sont soutenues par de nombreux experts. Mais la France, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne n'ont pas encore adopté de restrictions nationales et la République tchèque, la Finlande et la Hongrie ont adopté uniquement des restrictions sur l'exploitation de certaines espèces. Dans ces pays, de nombreuses espèces d'animaux sauvages sont encore maltraitées dans ces cirques qui peuvent voyager d'un pays à l'autre.

Les cirques se déplacent dans toute l'Europe, c’est pourquoi les interdictions nationales ne suffisent pas à mettre un terme à cette cruauté animale sans frontières. Une interdiction à l'échelle de l'UE est nécessaire pour mettre fin à ce divertissement scandaleux de façon durable.

Un sondage d'opinion réalisé en février 2021 en République tchèque, en France, en Allemagne, en Hongrie, en Italie, en Pologne et en Espagne montre clairement que la majorité des citoyens de l'UE souhaite mettre fin à ce divertissement cruel : 

• L'exploitation d'animaux sauvages dans les cirques est cruelle et les animaux sauvages ne devraient pas être utilisés pour le divertissement public : 68 % sont d'accord 
• L'Union européenne devrait interdire l'utilisation de tous les animaux sauvages dans les cirques : 62 % sont d'accord 
• L'Union européenne devrait garantir que les utilisations cruelles d'animaux ne sont pas autorisées : 83 % sont d'accord 
• Les cirques qui utilisent encore des animaux sauvages doivent se réinventer en créant des spectacles sans animaux : 69% d'accord 
• Les cirques montrant des animaux sauvages sont éducatifs : 20 % sont d'accord 

Pour en savoir plus sur la campagne commune, cliquez ici !

Merci à tous ceux qui nous ont rejoints ! Un million d'Européens demandent à la Commission européenne de mettre fin à l'exploitation d'animaux sauvages dans les cirques, un pas de plus vers l'histoire.