Le duvet reste un produit très prisé, notamment pour rembourrer les vestes, les couettes et les oreillers. Mais comment est-il obtenu ? Que cachent nos duvets ?

Il existe 2 façons de prélever le duvet : sur des animaux déjà morts, ou bien sur des animaux vivants en utilisant une pratique terriblement cruelle. Appelée le plumage ou la plumaison à vif, elle consiste à arracher manuellement les plumes des oiseaux sur les zones du cou, du dos, du ventre et de la poitrine. Extrêmement douloureuse pour les animaux, ils peuvent subir cette torture jusqu'à 4 fois au cours de leur courte vie, et jusqu'à 16 fois lorsque les oiseaux sont utilisés pour la reproduction.

Le plumage à vif a beau être interdit dans l'Union européenne, certaines entreprises parviennent à contourner les règles en arguant « récupérern » le duvet des oies pendant la mue. Le plumage à vif reste donc une pratique courante, notamment en Hongrie et en Pologne dans l'Union européenne, mais aussi en Chine, d’où provient 80 % de la production de duvet mondiale. 

Il est néanmoins possible de retirer les plumes des oies une fois qu'elles sont abattues, leur évitant ainsi de terribles souffrances. C'est la seule technique d'extraction des plumes acceptable du point de vue du bien-être animal. Malgré l’existence de certifications comme le Responsable Down Standard (RDS) et le label Downpass, en raison de l’opacité de sa chaîne de production il est difficile d’assurer que le duvet ne provient pas d’animaux qui ont été plumés à vif. Nous vous conseillons d’éviter les produits en duvet ou de réduire votre utilisation et d’utiliser du duvet recyclé, qui permet d’éviter l’utilisation de fibres vierges et minimise donc la production de nouveaux produits en duvet.